Les Verrues


Les verrues sont entraînées par une affection d’origine virale, il existe plusieurs variétés de virus, ils sont du groupe HPV Human papilloma virus. L’épiderme contaminé par le virus se modifie et constitue la néoformation qui deviendra la verrue.

Lorsque on traite une verrue, on ne traite pas la cause,( le virus qui à l’heure actuelle est encore résistant à toutes nos thérapeutiques), mais la conséquence l’hyperplasie épidermique réactionnelle à l’agression virale.

A la limite, nos thérapeutiques n’ont guère évolué depuis le moyen âge , à l’époque elles étaient traitées par des applications de sucs de plantes diverses :grande chélidoine, ,euphorbe, latex de figuier .Ces plantes ont en commun un suc laiteux corrosif, elles n’ont aucun pouvoir « magique ».

Maintenant on emploie d’autres moyens, cryothérapie à l’azote liquide, préparations kératolytiques, photocoagulation au laser, exérèse chirurgicale. Ces thérapeutiques visent à détruire le tissu infecté comme le faisaient les «herbes à verrues»,elles ne sont pas plus efficaces sur le virus, mais sont moins agressives sur les tissus sains qui entourent la verrue..

Par contre , le virus finit après un temps plus ou moins long à s’inactiver , et la verrue ou les verrues disparaissent. Ce qui doit nous inciter à la modération et limiter l’escalade thérapeutique .

L’intérêt du traitement local réside dans le fait qu’en réduisant le volume de tissu infecté on accélère simplement la guérison.

Par ailleurs dans 30 % des cas des procédés ayant un impact psychologique, peuvent faire disparaître, parfois rapidement ,des verrues. Ces procédés sont légions, Ils font la fortune des guérisseurs.

Le tout c’est que le patient y croit et certaines méthodes jouent en plus sur la durée, ce qui permet parfois d’attendre la guérison par dame nature. Ils n’existent aucun traitement médical interne qui ait fait la preuve d’une quelconque efficacité :prise de magnésium, injection ,de gamma globulines, traitement homéopatique..., lorsque ces thérapeutiques ont été crédité d’un quelconque succès, elles le doivent tout simplement à l’impact psychologique qu’elles ont pu avoir.