Traîtements
- Des précautions hygièno-diététiques( Même si les études n'ont pas montré de corrélation significative entre le piment, tabac, alcool, la constipation et les poussées hémmorroïdaires,( Qui sont des thromboses des plexus hémorroïdaires), Il est certain que l'éviction de ces facteurs aident à éviter les récidives)
- Des topiques (L'intrait de marrons d'inde, pour faire plaisir aux phytothérapeutes, mais aussi d'autres crèmes et onguents)
- Des anti-inflammatoires, qui sont bien utiles dans la poussée douloureuse.
- Quelquefois une incision au bistouri du paquet thrombosé, avec ablation du caillot
Complications
- Les saignements ( En général après une thrombose hémorroïdaire extériorisée, blessée par une défécation laborieuse ou un essuyage intempestif avec le papier-toilette) Ces saignements peuvent être répétés, et à l'origine d'une anémie, d'ailleurs..Quelquefois d'un choc hémorragique, j'ai encore un exemple à la mémoire.
- La thrombose hémorroïdaire, vue plus haut. Quand elle guérit, il reste une chair molle: la marisque, qui n'est autre que le sac vidé de son thrombus et cicatrisé.
- Le prolapsus, qui peut devenir permanent, et gêner le patient de façon considérable dans sa vie courante. ( C'est à dire que la grappe d'hémorroïdes extériorisée à chaque selle empêche de s'asseoir, par exemple, et la muqueuse peut même se kératiniser, à la longue)
Finalement, assez rarement par rapport au nombre élevé de cas bénins, on a donc recours à la chirurgie, dans les cas ou les traitements cités plus haut ne sont pas suffisants.( Il faut citer , en intermédiaire, la sclérose des hémorroïdes, un peu comme la sclérose des vacices) Cette chirurgie peut aller de la ligature élastique des paquets hémorroïdaires (ils se nécrosent après) à la plastie anale (Reconstruction de toute la région), en passant pas la cryogénie et autres bricoles..